Restaurant Simon

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Aujourd’hui je blend: à Nice, fais comme les niçois. Ou au moins comme les niçois fortunés (autant prendre le bon exemple). Je vais déjeuner au Restaurant Simon, dans les hauteurs de Nice. Ce quartier résidentiel est l’écrin de belles bâtisses bourgeoises entourées d’oliviers. Le restaurant ne dénote pas avec ces vieilles pierres et son lierre tissant une pergola. C’est sur la première terrasse ombragée que nous nous installons. Derrière nous, une première salle et les cuisines du rez-de-chaussée, une deuxième salle avec cheminée à l’étage, et une autre terrasse accueillant les dîners d’été.

Si vous êtes riches ou que vous avez l’intention de l’être, si vous vous imaginez vous sustenter principalement au restaurant ou grâce à des chefs que vous embaucherez directement dans votre villa, d’ores et déjà arrêtez, ou ne commencez pas, à cuisiner par vous-même. Parce que le problème quand vous cuisinez, enfin surtout quand je cuisine, c’est que c’est délicieux. Et la veille justement, avec la famille, on a fait pour la première fois des beignets de fleurs de courgettes. Et c’était délicieux. Du coup quand les beignets de fleurs arrivent sur la table, bah ils sont bons, mais ils ne sont pas incroyables gustativement parlant par rapport à ceux de la veille. En tous cas ils ont le mérite d’être très beaux, bien gonflés et dorés avec des petits bouts de persil pour faire joli. On commande aussi des petits farcis. Je suis pas fan de la viande mais c’est quand même goûtu, et les légumes sont bien fondants et variés : oignon, aubergine, courgette, poivron. Les beignets sont servis avec une sauce tomate douce et bienvenue.

En plat du jour je choisis l’aïoli de cabillaud, parce que ça je ne sais pas (encore) le cuisiner. J’aime bien l’aïoli car ça a l’air tout inoffensif. Des légumes bouillis, un bouquet d’herbes fraîches, du poisson à la vapeur, et dans un coin tout caché tout mignon une bonne dose de mayonnaise à l’ail. Sachez-le, normalement l’aïoli ne contient pas d’œuf, c’est sensé être juste de l’ail et de l’huile d’olive. Mais comme c’est super relou à préparer, c’est généralement devenu une mayonnaise à l’ail. Le fondant de la courgette est juste magique, et il y a aussi du chou romanesco succulent.

A la carte, une daube niçoise est servie avec des ravioles. Les ravioles sont la spécialité du chef, et ça se voit parce qu’en allant aux toilettes, je croise des plaques obèses de ravioles maison farinées prêtes à être découpées et avalées. Ça c’est un vrai plaisir de manger des pâtes fraîches au restaurant quand on ne sait pas les faire soi-même. Et les morceaux de viande ont aussi été finement choisis. Finalement, j’ai encore tellement de choses à apprendre que les restaurants ont encore de beaux jours devant eux.

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